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L'ombre du zèbre n'a pas de rayures.


Actualité 1 : Le Congo un pays dévasté et en déclin !

  les Prisonniers politiques ! :

1 – Jean Marie Michel Mokoko (en Résidence surveillée depuis le 03 avril 2016) puis emprisonné le 16 juin 2016 !

 Mokoko Prisonnier !
           

Le général Mokoko est en prison. ll a sacrifié le reste de sa vie par Amour pour le Congo. Soyez-en conscient et sensible.

  De la terreur à l'impératif du dialogue ! :

Peut-on encore dialoguer au Congo Brazzaville ? Si d'aucun voudrait s’accorder à qualifier la période actuelle comme une phase d’éveil de la conscience politique au Congo, l’on ne saurait que trop souligner le désordre intellectuel, le désert d’idées et d’idéologie qui la caractérise. Le débat politique et intellectuel "est un désert aride" où il ne pousse rien hormis les préoccupations mesquines et autres intérêts particuliers et mafieux d’une classe politique aux abois et prêt à toutes les compromissions pour préserver des privilèges que tous savent illégitimes et qu'en tout état de cause le peuple, lui, juge non mérités.

Après son discours surréaliste du 16 avril 2016 à l’occasion de sa prestation de serment, où tout en reconnaissant les échecs de sa gouvernance, Monsieur Denis Sassou Nguesso, Monsieur 8%, promettait une gestion plus éthique des affaires publiques. La fumeuse Rupture. Nous avons eu droit dimanche 14 Août 2016 à un nouveau catalogue de promesses et autres enfumages à l'occasion du message à la Nation prononcé pour le 56 ème anniversaire de l'indépendance de notre pays. C'est à se demander si Mr 8% a compris que la campagne électorale est finie, et que les congolais ne sont plus dupes: Sa parole n'ayant plus aucune valeur, ses promesses n'engagent que lui. 92% des congolais lui ont dit Sassouffit le 20 mars 2016. Et son lapsus lors de sa première adresse à ses partisans le jour de la proclamation de sa soit disant victoire, est plus que révélateur. Son tonitruant « j'espère que ces résultats reflètent la réalité des urnes » ? montre qu’il n’était pas dupe quant à son poids réel dans l’opinion et la mise en musique de son hold up électoral.

Ainsi donc, en analysant le discours du 14 Août 2016 au cours duquel il déclare que " le 15 Août est le jour où nous renouvelons le pacte de notre unité et ravivons la flamme de la concorde nationale" Et "l'unité, synonyme de concorde, de cohésion, de paix et de confiance à l'opposé de la haine, de la discorde, de la division, des violences et de la méfiance. Unité de destin sans laquelle ne peut se manifester ni se réaliser aucun projet d'ensemble, aucune ambition générale ", nous nous posons la question de savoir quel pays se targue de présider Mr Sassou ?

Que constatons-nous actuellement ?

1 - Sur le plan politique et social

Nous assistons à l’écroulement de la forfaiture sassouiste de la Nouvelle Espérance, du Chemin d'avenir, et de sa dernière illusion : la Marche vers le développement. Dix neuf ans de pouvoir absolu de monsieur Sassou Nguesso, depuis sa victoire militaire de 1997 n’ont aboutis qu’à :

* une généralisation de la pauvreté,
* des Pénuries d'eau et d'électricité,
* un délabrement des centres de santé,
* une croissance des inégalités et une généralisation de la corruption (Affaires Asperbras, Philia SA, Panama Papers, Sundance Resources...)
* la ruine et le galvaudage des valeurs morales et du tissu social,
* l'accroissement de l'insécurité (bébés noirs, microbes, milices...)
* La terreur et l'intimidation élevées au rang de vertu politique et mode de gouvernance.

On est loin de "la paix des cœurs et la tranquilité des esprits" un autre fumeux slogan cher à monsieur Sassou.
Et ce Malgré :

* l’annulation de la dette dans le cadre de l'initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) obtenu du FMI en 2010.
* le bradage et la mise en gage ou à sac de pans entiers de l’économie nationale via les innombrables éléphants blancs.
* les faramineux revenues pétroliers qui ont fait fonctionner l’Etat avec des budgets de plus de 3000 milliards de francs CFA l'an, pendant prés d’une décennie.

Aujourd'hui, après le référendum d'octobre 2015, l'élection présidentielle de mars 2016 contestée par l'opposition, et l'emprisonnement de plusieurs opposants, et l’entrée en clandestinité ou semi-clandestinité de certains, nous avons plus que jamais une unité de façade , car une véritable défiance s'est installée entre le régime de Monsieur 8% et l'Opposition.

Un envahissement sournois du pays par d'innombrables Mercenaires, et autres coupes jarrets étrangers. Sentant les pétro-CFA faciles, qu’un système aux abois est prêt à lâcher pour se maintenir envers et contre tous au pouvoir, tout se qui se fait de petites canailles et bandits armées, de barbouzes et tueurs de civils désarmés, de la sous-région au tréfonds du Caucase, a rappliqué sous la bannière ensanglantée de monsieur 8%.

2 - Sur le plan économique :

Aujourd'hui, le pays est asphyxié !

Pointe Noire, notre capitale économique, est sinistrée. Nous sommes incapables de faire face à nos créances et plus aucun investisseur ne risque un orteil sous notre soleil ; les agences de notations ayant dégradées la note du Congo en soulignant « la situation de faiblesse des institutions du pays » .

En bon marchand d'illusions, qu’il n’a jamais cessé d’être, Denis Sassou Nguesso persiste dans les déclarations d’intentions grandiloquentes et semble s’inscrire dans une fuite en avant en prenant toujours et encore des postures sur la fameuse Émergence en 2025 et la souveraineté nationale. Voilà qu’il nous rejoue encore le couplet de la diversification de l’économie via l’agriculture. Ressortie des tréfonds des cartons de la période Sassou #1 (1979-1992), l' Agriculture, le serpent de mer de tous ses plans de développement (du plan Quinquennal au Chemin d’avenir), est censé tirer le pays d’un coup de baguette magique, du désastre dans lequel sa mal gouvernance l’a plongé.

Mais qui, au Congo, ne se souvient pas des slogans: « Agriculture, priorité des priorités, Autosuffisance alimentaire et santé pour tous d'ici à l'an 2000 » ?

Résultat: le Congo dépense chaque année des milliards de FCFA pour importer des produits agricoles et alimentaires. Le ridicule atteignant son paroxysme, Monsieur Sassou en est réduit après l'échec de ses programmes une école un champs, des villages agricoles, à demander à ses ministres de suivre son exemple, en développant des activités agricoles sur leurs deniers ! Il fait mine d’oublier (ou plus exactement, incite au pillage des budgets ministériels) que tous ses ministres n'ont pas un accès illimité comme lui à l'argent public; ce qui lui a permis de se bâtir la plus grande ferme vivrière du pays et ce, à but personnel. En fait la production de cette ferme vivrière ne peut être compétitive sur aucun marché du pays.Et d’ailleurs aucun congolais n’a jamais vue ces produis hormis dans les publi-reportages à la gloire du monarque sur les ondes officiels et autres organes de presses inféodés ou grassement payés. Des légumes et autres productions " hi-tech " subventionnés par le budget national mais hors de portée des bourses congolaises.

Une autre priorité a toujours été les infrastructures: Adepte des infrastructures de prestiges qui n'ont aucun impact social ou économique tangible, si ce n'est de flatter son égo et celui de nombreux congolais qui sont friands du Paraître, une maladie malheureusement bien congolaise; il s'est fait plaisir à travers son concept de " municipalisation accélérée ". Une copie des fêtes tournantes initiée par son modèle, feu Omar Bongo, qui a l'avantage de généraliser la Corruption à l'ensemble des cadres du pays.

Cependant il serait malhonnête de ne pas reconnaître qu'il laissera quelques infrastructures ayant une réelle utilité pour le développement du pays, comme les deux routes nationales qui sont de fait, deux grandes dorsales: une au Sud (Brazzaville-Pointe Noire) et l'autre au Nord (Brazzaville-Oyo-Owando-Ouesso).

Mais bien qu'elles ouvrent le pays sur l'Afrique centrale, et qu'elles permettent de baisser le prix des produits en grande parties importés, ces routes vident l’arrière pays, en déversant ses populations dans les villes, car non pensées en termes de développement et valorisation des tissus économiques locaux clés de la maîtrise du territoire, mais juste en termes de prestige, de sources de captation d’argent publique et comme toujours avec ce système d’arrière pensées tribalistes.

Certes, nous avons une communauté de destin.

le paradoxe du Congo, est que la majorité de sa population est d'origine et vit dans le Sud, alors que cette partie du pays ne représente que 1/3 de la superficie du pays, tandis que les 2/3 du territoire national se situent dans la partie Nord du pays, et représente l'espace naturel à conquérir pour les populations et l’Etat. Pourtant cette donne simple n’a été intégrée que par le prisme de l’exclusion et du tribalisme. le Tracé des routes est assez éloquent. Nombre de localités de l'intérieur du pays n’ont pas de réels développement économique ou si peu qu’ils ne contribuent et n’impactent que marginalement sur l’économie nationale. Celles-ci continuent à être des simples ventres à nourrir supportés par la capitale. Aujourd'hui, lorsque l’on parcourt 50 km perpendiculairement à ces routes, on constate que ces zones sont pratiquement vides, dépeuplées.

Les congolais se ruent à Brazzaville ou à Pointe Noire, en abandonnant les régions comme la Sangha à des populations étrangères, en l'occurrence camerounaises, centrafricaines, Tchadiennes, Rd Congolaises etc. Ce qui annonce d’ores et déjà, des futurs conflits sur la propriété du sol entre les locaux et ces populations étrangères. Pendant ce temps le pouvoir, lui, embastille, terrorise, fait l’autruche, estimant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Que le Pays est à tous et que tous en jouissent en toute liberté et dans la quiétude. "On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps "

Cela d'autant plus que le réveil politique du peuple, lui, n’est pas le fait des intellectuels labellisés; c’est le fait d'un collectif de critiques et anonymes, qui a suspendu le temps, afin de demander des comptes. * Il y a là, une Jeunesse qui doit tout réinventer, car ses aînés ont échoué à mettre en place, ne fusse que les prémisses d'un vivre ensemble cohérent et apaisé. Une génération qui a passé quatre décennies à ne pas saisir l'essence même de ce que peut être la construction d'un Etat-Nation, faisant de vous un pays souverain à même de défendre ses intérêts, de promouvoir un avenir pour son peuple et de garantir le droit au bonheur pour chacun de ses sujets. Libérée des dogmes, cette jeunesse a hâte de créer un avenir Serein .

* Il y'a là une Société civile, assoiffée de justice et de progrès sociale et qui lutte pour l'avènement d'un ordre moral où les valeurs démocratiques et la morale congolaise seront restaurées.

POLITITIA - Congo: Le Général Jean-Marie Michel Mokoko inculpé - 25/06/16

         



2 - Paulin Makaya (En prison depuis le 23 novembre 2015)

CONGO-BRAZZAVILLE : Comment le dictateur (malgré lui) a rendu Paulin Makaya populaire

 Paulin Makaya Prisonnier !
         

Afriqueeducation.com l'avait écrit et, même, réécrit : Sassou Nguesso avait envoyé des émissaires, à Londres, lieu de son exil, pour convaincre Paulin Makaya à rentrer, au Congo, afin d'intégrer le gouvernement. C'est ainsi qu'il avait pu pêcher un très gros poisson, Bernard Kolelas, après avoir juste patienté que disparaisse son épouse, Ma Ngoudi. Le chef historique du MCDDI s'est, finalement, jeté dans la gueule du loup, entraînant, avec lui, tous les zouailles qui l'entouraient : certains se sont retrouvés ou se retrouvent, encore, dans le gouvernement. Seul avait pu résister à ce rouleau compresseur, Paulin Makaya, à qui Sassou alla jusqu'à proposer un ministère ...d'Etat. Refus poli du « Petit Bantou ». Et humiliation suprême pour le dictateur. On connaît la suite...

Paulin Makaya ne pouvait pas participer à la présidentielle du 20 mars (notre photo montre Paulin Makaya en prison). Sassou en avait une peur bleue. Déjà, la grande marche du 17 octobre, conduite par l'opposant, presque tout seul, avait failli emporter le fragile régime du dictateur. Il lui avait manqué un zeste de courage et d'inspiration, et la citadelle s'écroulait. Mais hélas ! Dès lors, son sort était scellé. Car le dictateur ne badine pas avec son pouvoir.

La justice congolaise a décidé, lundi, 30 mai, de le déférer, sans procès depuis six mois, devant un tribunal correctionnel pour "incitation aux troubles à l'ordre public", selon son avocat. Paulin Makaya est un prisonnier politique, comme le soutient le numéro 400 du 1er au 15 juin d'Afrique Education, déjà, en vente en ligne. Ce numéro sera disponible chez les marchands de journaux, à partir du vendredi, 3 juin. Le Congo-Brazzaville est le pays africain, qui compte le plus grand nombre de prisonniers politiques, comme au temps du parti unique. Il rivalise avec les dictatures afghanes et irakiennes, dont la particularité est que ce sont des pays en guerre.

"Monsieur Paulin Makaya est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour répondre d’un seul chef d’inculpation : incitation aux troubles à l’ordre public", déclare l'un de ses deux avocats, Me Eric Yvon Ibouanga, l'autre étant Hervé Ambroise Malonga.

Cela veut dire que les autres chefs d’inculpation -complicité d’incendie volontaire des édifices publics, détention illégale d’armes et de munitions de guerre- (qu'on lui avait collé sur le dos pour l'écarter de la présidentielle) ont été abandonnés.

IL N' Y AURA PAS DE DIALOGUE SANS PAULIN MAKAYA..

 Paulin Makaya au Mali
         

Ce fut un matin du 25 octobre 2015, un homme convaincu de ses idéaux et croyances politiques, sûr de son combat jugé juste et noble par ses partisans, mit sa vie en jeu pour défendre la constitution 2002 bien que taillé sur mesure comme un costume trois pièce du dictateur de Mpila qui au fil des années s'est révélé trop juste corps et qu'il fallait en faire un autre. Bref ayant prit rendez-vous avec ses partisans de descendre dans les rues afin de protester contre toute tentative de violation constitutionnelle comme le déclara dans un passé ressent Mr 8% autre fois Mr 17% a cette époque, que lorsqu'une constitution est violé, tout démocrate de ne doit pas l'accepter chose qui lui valu d'ailleurs la raison de prendre les armes pour une fois de plus reprendre le pouvoir par coup d'État, domaine dont il a d'ailleurs pour mention excellent. En conformité avec la constitution pendant que nombreux soit disant leaders charismatiques auto proclamé sans doute et terré chez eux comme des rats d'égout, n'eurent le courage de sortir comme annoncé brièvement urbi et orbi à la veille de la dite date et prit de courage comme un vaillant soldat, l'homme respecta ce à quoi il s'était engagé et marcha comme un vrai et digne leader qui se veut respectable à l'image d'un certain Nelson Mandela en son époque ou encore un Martin Luther King avant lui, en première ligne de peloton qui n'était tout autre que ces dignes fils du pays doté de l'ADN patriotique partageant le même intérêt que lui pour le bien être de la nation Congolaise. Acte patriotique qui hélas ne plut guère au gourou de Mpila ayant fait du Congo sa propriété privée, trouva en cet homme un forfait de trop du fait d'avoir franchi cette ligne rouge et donc n'hésita pas de mettre à sa poursuite les sbires au services de la mpilacratie ( milice substituée en police nationale).

Et ce qui était prévisible arriva le 23 novembre 2016 au parquet de Brazzaville où il venait d'être inculpé officiellement par le pro-cul erreur de cette république bannière où les criminels sont les dirigeants et les innocents victimes du système sont vu comme criminels. L'homme n'hésita pas comme tout grand leader amoureux de son pays digne patriote de s'offrir en sacrifice sur l'autel de la dictature, chose qui comme dirais-je semble être une norme continuelle ou encore passage obligé en Afrique pour la libération de son pays et ce grand homme n'est tout autre que ce jeune brillant leader charismatique et incontestable Paulin Makaya . Mais la lutte continue... Les vrais patriotes ne t'ont pas oublier président car la prison n'est que l'antichambre du pouvoir. INGUETA .

Paulin MAKAYA, président du parti Unis pour le Congo (U.P.C) en danger de mort à la maison d'arrêt de Brazzaville. (publié le 29 janvier 2017)

Après le simulacre de tentative d'évasion du jeudi 29 décembre 2016 a la maison d'arrêt centrale de brazzaville , le président PAULIN MAKAYA l'irréductible GAULOIS est interdit de toutes visites de ces militants et sympathisants de L'U.P.C seulement une de ces soeurs et quelques parents proche et restreint qui sont autorisés à le rendre visite selon l'humeur du directeur de la maison d'arrêt le commandant destin OBA APOUNOU.

<< Ainsi nous interpellons encore une fois de plus la communauté nationale et internationale du traitement que subit le président PAULIN MAKAYA car nous ne céderont pas ces menaces qui ne sont plus de notre époque mais plutôt de l'air stalinien. >>

A monsieur atteinte à la sûreté de l'état de se ressaisir car nul n'a le monopole sur l'autre dans ce pays ou nous subissons une hégémonie.

Paulin_MAKAYA_Accuse
         

Le procès en appel de Paulin Makaya

Le procès en appel de l'opposant Paulin Makaya s'est ouvert, ce mardi, à Brazzaville. En première instance, Paulin Makaya a été condamné à deux ans de prison ferme pour «incitation aux troubles à l'ordre public». Il a notamment été impliqué dans une marche, il y a un peu plus d'un an, contre le changement de la Constitution. Ce mardi, à l'ouverture du procès en appel, sa demande de mise en liberté provisoire a été rejetée. Costume sombre, une bouteille d’eau minérale dans la main droite, un lot de documents dans la main gauche, sourire aux lèvres, Paulin Makaya a fait son entrée dans la salle d’audience peu avant les juges. Il a salué le public qui l’a ovationné comme dans un meeting.

Appelé à la barre pour expliquer pourquoi il a fait appel du jugement le condamnant à deux ans de prison ferme pour incitation aux troubles à l’ordre public, Paulin Makaya a déclaré : « Lorsque j’ai lu le jugement correctionnel, j’ai constaté qu’il y a eu cacophonie. Le droit n’a pas été respecté. Je me suis senti offusqué. C’est cette injustice qui m’a permis de faire appel ».

Il a ensuite répondu aux questions des différentes parties. Son avocat, maître Yvon Éric Ibouanga, a formulé une demande de mise en liberté provisoire qui a été rejetée : « C’est une décision décevante parce que nous estimons que la demande que nous avions faite est conforme aux dispositions du Code de procédure pénale, pour nous c’est une décision décevante. Malheureusement, il reste en prison jusqu’à ce que la décision soit rendue au niveau de la juridiction d’appel. Il a un moral en acier, ce qui me conforte aussi dans ce que je fais. Il n’est ébranlé par tout ce qui lui arrive ».

Le procès en appel de Paulin Makaya reprendra le 17 janvier prochain par les plaidoiries et les réquisitions.

RFI

Source : https://www.facebook.com/brazzanews1/?fref=ts

Okombi Salissa en Prison
         

André OKOMBI SALISSA est actuellement au parquet du pygmée de Pro-cul-erreur OKO Ngakala . L'avocat Sénégalais de André OKOMBI SALISSA, Maitre Diallo Boukouta

agressé par les agent de la DGST . Oko Ngakala le menace dans son bureau avec son arme de guerre , un micro ouzi.

L'avocat sénégalais de Monsieur André Okombi Salissa, Maitre Diallo Boukouta vient d'être brutalisé à la DGST parce qu'il a dénoncé la mauvaise procédure contre son client.

Même les avocats étrangers qui sont dans l'exercice de leur profession sont brutalisés au Congo << Brazzaville >>. Où va le pays? Réponse: vers l'abime d'ici peu. Il faut agir!

André OKOMBI SALISSA menotté par OKO Ngakala un pygmée illettré pro-cul-erreur .

<< Le Peuple Congolais soupire pour l'avènement d'un coup d'Etat qui libérera ce Pays qui atteint les abysses d'une civilisation moderne. L'homme qui chassera Denis Takou Nguesso du pouvoir, mort ou vif, sera un héros national.>>

André OKOMBI SALISSA vient d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Brazzaville..

Son avocat Sénégalais, Maitre Diallo Boukouta à été encore menacé pour la deuxième fois en une journée. Pour la deuxième fois c'est le procureur OKO Ngakala qui le pointe une arme de guerre ( micro ouzi ) sur son visage .. << dégage de mon bureau, sinon je vais faire éclater ta petite cervelle, sale idiot , ici c'est pas le Sénégal >>

Première agression de l'avocat Sénégalais d'Andre OKOMBI SALISSA à la DGST.

L'avocat sénégalais d'Okombi, Maitre Diallo Boukouta a été agressé et amené menotter à la DGST parce qu'il a rappelé les règles de droit au procureur Oko Ngakala. L'ambassadrice du Sénégal est actuellement à la DGST. André Okombi Salissa vient d'être déféré à la maison d'arrêt.

URGENT Les avocats d'André OKOMBI SALISSA menacés de mort par le procureur de la république OKO Ngakala.

Maître Parfait Euloge LINVANI avocat franco-congolais du président André Okombi Salissa se serait mis en sécurité au consulat de France à Brazzaville.

Face à la tournure tragico-comique que prenait le ''spectacle'' du sieur Oko Ngakala, membre éminent de l'organisation criminelle dite Sassouland, surpris du traitement infligé par son confère sénégalais maître Boucounta Diallo, Euloge LINVANI a préféré se réfugier à l'ambassade de France au Congo.

         



         

3 - Liste des autres prisonniers :

Le MUR rend Hommage aux PRISONNIERS POLITIQUES 242 (12 Févier 2017) ==> NE LES OUBLIONS PAS !!

 Barreaux des Prisonniers
         

De part sa vocation à sensibiliser les organismes des droits de l’homme et d'inciter à la solidarité envers les prisonniers politiques du Congo Brazzaville, le Comité de soutien aux prisonniers politiques 242 soumet la présente liste mise à jour.

Cette liste des prisonniers politiques est non exhaustive et fait état de la situation connue au 24 janvier 2017 :

1. PAULIN MAKAYA depuis le 23 novembre 2015 - PRISON Makaya Paulin



2. Jean Ngouabi depuis le 07 Mars 2016 - PRISON Jean Ngouabi



3. Bruno Ngouabi depuis le 7 août 2015 - PRISON Bruno Ngouabi



4. Roland Gambou 21 décembre 2016 - MORT SOUS LA TORTURE Roland Gambou



5. MARCEL MPIKA depuis le 31 mars 2016 - PRISON MARCEL MPIKA



6. Anatole Limbongo-Ngoka depuis le 27 Mars 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



7. Christine Moyen depuis le 27 Mars 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



8. OKOMBI SALISSA Clandestinité depuis le 03 avril 2016 / prison depuis le 9 janvier 2017 - PRISON Prisonniers Congolais



9. Raymond Ebonga depuis octobre 2015 - PRISON Prisonniers Congolais



10. Serge Blanchard Oba depuis octobre 2015 - Interdit de sortie du térritoire Prisonniers Congolais



11. Martin Madébana depuis Mai 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



12. Modeste Boukadia depuis Janvier 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



13. Jean Marie Michel Mokoko Résidence surveillée depuis le 03 avril 2016 puis prison depuis le 16 juin 2016 -PRISON Prisonniers Congolais



14. Jacques Banangadzala depuis Mars 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



15. Joseph Kitsadi depuis le 11 mai 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



16. Narcisse Mazouta depuis Mars 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



17. Patrice Legali depuis le 23 Mars 2016 - PORTÉ DISPARU Prisonniers Congolais



18. Jean Claude Sita depuis Mars 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



19. Geoffroy Danghat depuis le 1er Aout 2015 - PRISON Prisonniers Congolais



20. Cyr Mvoubi depuis décembre 2014 - PRISON Prisonniers Congolais



21. JEAN ZEITA BOULALIEM depuis le 12 janvier 2016 - PRISON Prisonniers Congolais



22. NICOLAS KOSSOLOBA depuis le 9 janvier 2016 - PORTÉ DISPARU Prisonniers Congolais



23. JEAN CLAUDE NGOBOLO, son épouse et ses deux enfants depuis le 9 janvier 2016 - PORTÉ DISPARU Prisonniers Congolais



24. EVARISTE NGAKIE depuis le 9 janvier 2016 - PORTÉ DISPARU Prisonniers Congolais



25. BRUNEL MATONDO depuis le 9 Janvier 2016 - PORTÉ DISPARU Prisonniers Congolais



26. SAMBA MOUNTA LOUKOSSI depuis le 31 mars 2013 - PRISON Prisonniers Congolais



27. MARCEL NTOUSROU et 50 co-accusés depuis le 11 septembre 2014 - PRISON Prisonniers Congolais



28. SOUAMI ERIC 13 février 2013 - MORT SOUS LA TORTURE Prisonniers Congolais



29. Dieudonné Ganglia Depuis le 12 janvier 2017 - PORTE DISPARU Prisonniers Congolais



30. GHYS FORTUNE BEMBA Depuis le 11 janvier 2017 - PRISON Prisonniers Congolais



31. MOUSSAVOU YEMA 21 octobre 2016 - MORT SOUS LA TORTURE Prisonniers Congolais



32. Jugal Mayangui Depuis le 20 novembre 2016 - Torturé et en Prison Prisonniers Congolais



33. Augustin Kalla-Kalla Libéré après enlèvement du 28 septembre au 6 octobre 2016 - Torturé Prisonniers Congolais



34. Modé MOUKOULOUMPA Depuis Octobre 2015 // Deux jambes Brisées - PRISON et torturé Prisonniers Congolais



35. CHRYST DENGUI Depuis le 19 janvier 2017 - PRISON Prisonniers Congolais



36. Mienanzambi Noel depuis le 22 janvier 2017 - PRISON Prisonniers Congolais



Cette liste n’est pas exhaustive

Au Congo-Brazzaville, sous tous les régimes de Sassou-Nguesso, depuis 40 ans, il n'y a jamais eu de Vraie justice et le Droit n’existe pas.



ANALYSE DE LA SITUATION CHAOTIQUE DU PAYS PAR CLEMENT MIERASSA

Préoccupé par la crise multiforme que connait notre pays, Clément Mierassa, président du PSDC que nous avons rencontré, s’est prêté à notre rédaction pour analyser de fond en comble cette situation criarde.

S'agissant de crise du Pool, vous étant que homme politique quelle lecture faites-vous?

Clément Miérassa :Merci beaucoup Pour cette question aussi pertinente, monsieur le journaliste. La crise du Pool a commencé en avril 2016. Nous sommes à plus d'une année. Les dégâts sont extrêmement très importants. Il semble qu'au départ, il s'agissait de rechercher deux ou trois congolais, qui semble-t-il auraient posé des actes fortement répréhensibles. Et on constate aujourd'hui que, cette situation s'est étendue dans plusieurs districts du département du Pool. Mais ce qui nous inquiète et ce qui nous préoccupe, c'est que tous les congolais le savent, le bilan est extrêmement lourd.

J'ai été particulièrement déçu d’apprendre sur Rfi, qu'il y avait près de 83.000 déplacés, ce qui représente pratiquement le tiers de la population de ce département. Il y a des villages abandonnés. Il y a eu beaucoup de pertes en vies humaines, tant du point de vue des militaires que du point de vue des civils. Il y a une population et un département qui sont rentrés dans une crise très aigüe et une crise très grave.

C'est pourquoi, chaque fois qu'on a eu l'occasion, nous n'avons cessé de répéter que la solution n'était pas militaire. D'autant que, cela venait se greffer à une situation de crise multidimensionnelle que le pays connait. Et, je pense qu'aujourd'hui, nos propositions sont claires et nous en sommes d'autant plus heureux, qu'elles vont dans le sens des propositions faites à ce sujet, par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies. Il s'agit de notre point de vue de retirer la force publique, d'ouvrir les couloirs humanitaires, de réinstaller les populations dans leurs différents villages et de prendre les dispositions pour qu'une commission se rende sur le terrain. Aujourd'hui, il semble qu'on a plus de parlement, mais on peut faire partir une commission composée des Congolais provenant des partis politiques et de la société civile puisqu'il s'agit d'une question nationale.

Et enfin, enfin, il s'agit d'envisager un dialogue inclusif qui va examiner tous les problèmes de la situation congolaise, qui est extrêmement préoccupante et qui mérite qu'un diagnostic fort, serein, franc et sincère soit fait pour que des solutions appropriées soient proposées.

LNR : Président, quand vous parlez d'un dialogue inclusif, n'est-ce pas celui dont parle le président Marius Mouambenga ?

CM : J'ai lu dans la Semaine Africaine quelques extraits. Je pense que Marius Mouambenga, est certainement dans la logique de ce qu'ils appellent dialogue permanent avec ce qu'ils ont fait à Brazzaville, Ewo, Dolisie, Sibiti et tout récemment à Ouesso. Cette formule a lamentablement échoué.

Vous voyez que ça n'a donné aucun résultat. Et malgré toutes ces rencontres, aucune élection libre, démocratique et transparente n'a été organisée dans ce pays. La preuve vous savez bien, on est sorti de l'élection présidentielle anticipée de 2016, avec une grave crise électorale, avec une contestation de l'élection du Président de la République, avec des candidats, qui ont refusé de le reconnaitre. Et cette situation a été aggravée par la déclaration d'un des conseillers du Chef de l'Etat, qui a bien répondu à la question qui lui a été posée de savoir : Qui a gagné l'élection au niveau du Congo-Brazzaville ?

Claude Ernest Ndalla a bien déclaré : «Jean Marie Michel Mokoko et Guy Brice Parfait Kolelas». Et il a ajouté : «Ils ont battu le Président Sassou de loin».

Si cette crise n'est pas résolue, il est difficile d’avancer en toute confiance. Pour le reste à mon avis, on essaye d'utiliser la théorie : «Le chien aboie, la caravane passe». Et c'est ça qui amène aujourd'hui, un certain désintérêt de la population vis-à-vis des hommes politiques, vis-à-vis de la politique et vis-à-vis des acteurs politiques. Donc il est bon à notre avis, que cette situation soit regardée froidement, sereinement et que l'on puisse envisager des solutions sérieuses pour faire avancer notre pays.

LNR : La crise financière et économique, parlons-en Président

CM : Merci bien pour votre question. S'agissant de cette crise, il y a un problème plus grave, qui fait jour ces derniers temps et qui doit nous amener à beaucoup réfléchir. Il y a sur les réseaux sociaux des graves et importantes informations qui circulent sur la programmation d'une dévaluation du franc CFA.

C'est un problème extrêmement grave. Et lorsque j'entends les amis dire qu'il n’y a aucune raison de faire un dialogue inclusif, je suis surpris. Voilà des problèmes sur lesquels, les Congolais doivent dialoguer. Quand on regarde ce problème et quand on lit un certain nombre d'écrits, qu'est-ce qui apparaît : On nous accuse nous, pays de l'Afrique Centrale de la zone franc bien sûr, d'avoir été responsable de la dévaluation de 1994. Et on est en train de nous accuser également, de vouloir être responsable de la dévaluation, qui pourrait pointer à l'horizon. Et ce qui est grave, c'est que dans cette évolution des choses, on pense réévaluer le franc CFA de l'Afrique de l'Ouest. Parce qu'il semble que, la parité prévue c'est 1 Euro pour 500 franc de l'Afrique de l'Ouest. Ce qui veut dire que, cette monnaie est réévaluée. Elle est forte. Par contre, au niveau du franc CFA de l'Afrique Centrale, ce serait un Euro pour 1300 franc. Autrement dit, un franc CFA de l’Afrique de l’Ouest n’équivaudrait plus à un franc CFA de l’Afrique centrale mais plutôt à 2 ,6 francs de l’Afrique Centrale. Vous vous rendez compte de la situation chaotique, dans laquelle notre pays va rentrer si cela se réalisait. Vous vous rendez compte des conséquences que ça va poser sur le pouvoir d'achat, sur le quotidien des congolais. Et ça c'est dans un environnement où l'on dit souvent, qu'on veut aller à l'émergence en 2025. Et à cela j'ajoute que, la réunion des ministres des finances de la Zone franc qui a eu lieu tout récemment à Dakar a été claire là-dessus : on a accusé les pays de la CEMAC de se caractériser par une indiscipline budgétaire, un manque de discipline budgétaire. Ce qui veut dire, qu'il y a un certain nombre de problèmes qu’il faut cerner et analyser avec beaucoup de sérieux.

Maintenant, si je sors de ce problème qui pointe à l'horizon, je peux dire que, la situation économique et financière du Congo est extrêmement grave. Aujourd'hui, les faits sont là. Les retraités n'ont presque pas touché de pensions depuis le mois de janvier. Ils connaissent déjà près de six mois de retard dans le paiement de leurs pensions. Les étudiants, en sont à la fin de l'année et la commission d'attribution et de renouvellement des bourses ne s'est pas retrouvée. Comment ils ont fait pour poursuivre la scolarité pendant toute cette année ? Vous suivez les débats sur ce qui se passe au niveau du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, qui est complètement à plat, parce qu'il ne reçoit plus les subventions voulues, pour garantir la santé des Congolais. Comment vous allez gérer demain les douze hôpitaux généraux départementaux si déjà, le Chu n'arrive plus à résoudre tous ses problèmes?

Regardez du côté du chômage, de la perte d'emplois. Et les congolais doivent être préoccupés de ce que Rfi ait annoncé qu'à Pointe-Noire, l’on a enregistré 50.000 pertes d'emplois. Vous vous rendez compte, ce que ça pose comme problèmes. Alors, on dit, il n y a pas de dialogue. On fait des mascarades de concertation, pour essayer de camoufler les problèmes électoraux ou finalement, on procède à des nominations. Et les problèmes graves aux plans économiques et financiers que nous avons, les gens refusent de les examiner et de les analyser sérieusement.

Mais qu'ils expliquent aux gens comment ce pays qui a engrangé autant d'argent, ce pays qui a même enregistré des excédents budgétaires, ce pays semble-t-il où il y avait trop d'argent, comment tout d’un coup nous sommes asséchés, nous avons une dette qui a explosé ?

Ecoutez, la situation est véritablement grave. Je pense que, la solution du Fonds monétaire international, n'est pas suffisante parce qu'elle est conditionnée par un certain nombre de comportements, que nous devons avoir. Et monsieur le journaliste, j'ai toujours répété, qu’il y a un manque de volonté politique pour lutter contre les antivaleurs, contre la corruption, contre les détournements des fonds publics, contre la concussion, contre le népotisme. On ne doit pas tolérer un certain nombre de comportements tel l'enrichissement illicite. Et vous pensez que vous allez bâtir une société de progrès avec ce qui se passe aujourd’hui ? Ce n'est pas du tout possible.

A mon avis, aujourd'hui tous les congolais doivent prendre conscience, de ce que le Congo est dans une situation de crise extrêmement grave. Le pouvoir n'arrive plus à garantir ne serait-ce que les salaires mensuels et le paiement régulier des pensions et des bourses, n'arrive même pas à aborder le problème de ceux qui ont perdu les emplois. Ecoutez, personne ne peut dire aujourd’hui que le Congo est un pays qui va bien. Puis figurez-vous, il faut qu'on se pose la question : le budget 2017 a prévu près de 80 milliards pour les élections. On se prépare aller aux élections. Donc on a trouvé 80 milliards pour aller aux élections et on ne trouve pas l'argent pour payer les salaires et les pensions. C'est quand même une chose qui mérite des explications. Et quand on leur demande de réduire le train de vie de l'Etat, visiblement on se rend compte que rien ne se fait. Voilà un comportement qui ne semble pas tenir compte de la situation. Et moi je constate, c'est par là que je vais terminer, que le pouvoir actuel n'a pas une vision claire de la sortie de crise, ils sont bloqués. Et comme ils sont bloqués, il faut qu'ils fassent appel aux congolais, à l'intelligence de tous les congolais pour que nous sortons ce pays de la situation de crise dans laquelle, il se trouve maintenant.

LNR : les élections législatives municipales et locales pointent à l'horizon et vous l'opposition vous n'y serez pas qu'est-ce qui a cloché ?

CM : Les Congolais ont suivi notre démarche. Nous n'avons cessé de dire que depuis 2002, aucune élection libre, démocratique, transparente n'a été organisée dans ce pays. On a régulièrement apporté des preuves. Nous avons décidé, au niveau du Frocad-Idc, de l'opposition en général, d'aller à l'élection présidentielle, en nous disant, qu'il fallait soit que nous gagnons l'élection soit que nous donnons la preuve du caractère mafieux et de tricherie de l'organisation des élections dans ce pays. Mais, nous y sommes arrivés.

Vous avez des candidats qui n’ont pas reconnu ces résultats. Jean Marie Michel Mokoko a déclaré qu'il ne peut pas reconnaître ces résultats, en dépit des pressions qu'il a subies. J'ai lu le recours introduit par Guy Brice Parfait Kolelas à la Cour Constitutionnelle. Il y’avait des sérieux problèmes. Ça veut dire quoi ? Ça veut qu'on est rentré dans une crise postélectorale. Et s'il y a une crise postélectorale, ça veut dire qu'il y a des problèmes qu'il faut régler. Alors, si on ne les règle pas, comment on va de nouveau aller à une autre élection avec la même façon de faire, avec le même dispositif, avec les mêmes organisateurs, avec le même ministre de l'intérieur, qui est toujours là pour ces choses-là. A mon avis, il y a quand même quelque chose qui cloche. Finalement, quand on raisonne bien, on constate que depuis plusieurs années, il n y a pas élections au Congo, il y a des nominations.

Pourquoi alors, faire ce jeu de cache-cache. On se rend compte, que malgré tout, on peut facilement tricher aux élections mais on ne triche pas facilement en économie. Il est bon d’analyser la situation économique et financière des pays de la CEMAC et des pays de l'UEMOA. Quand vous les comparez que constatez-vous ? Vous découvrez qu'il y a véritablement un lien dialectique entre la démocratie et le développement. Là où il y a véritablement démocratie dans les pays comme le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire et autres, il y a des progrès qui sont réalisés. Et il y a l'amélioration des conditions de vie de leurs populations. Mais là où on est resté comme dans les systèmes de dictature, dans des régimes autoritaires, dans des régimes où les gens sont restés le plus longtemps au pouvoir, vous vous rendez compte aujourd'hui que la situation est véritablement catastrophique. Nous nous en rendons compte, parce qu'il y a une chose entre s'accrocher au pouvoir et être capable d'apporter les solutions pour améliorer les conditions des vies de ses populations. Ce n'est pas le bruit que l'on fait dans les médias, qui permet d'améliorer les conditions.

Regardez, on a fait les municipalisations accélérées. Je suis très critique à l'endroit de ces municipalisations et aujourd'hui, on peut se poser les questions : les congolais vont manger quoi ? Tous ces milliards qu'on a dépensés : 525 milliards dans le Pool, 438 milliards dans les Plateaux… Maintenant les populations vont-elles manger les bâtiments ?

LNR : A propos des détenus politiques dont le régime de Brazzaville nie l'existence qu'en dites-vous ?

CM : Nous continuons notre combat. Le combat ne se caractérise pas toujours par des actions de violence etc. Nous sommes clairs là-dessus. Il y a des détenus politiques au Congo. Nous ne cesserons de demander leurs libérations. On entend dire qu’il n’y a pas de détenus politiques. Nous attendons que les fameux procès qui sont prévus se déroulent. Mais nous, nous disons haut et fort qu’il y a des détenus politiques au Congo.

Regardez, le contraste au Congo c'est quoi? Si vous allez à la Maison d'arrêt, vous trouverez qu'elle est remplie de nos compatriotes qui ont été arrêtés, lors de la préparation de ce fameux référendum anticonstitutionnel. Vous trouverez des compatriotes qui ont été arrêtés lors de cette fameuse élection présidentielle anticipée. Combien de congolais vous trouverez parce qu'ils ont détourné de l'argent ? Combien de congolais vous trouverez parce qu'ils ont été corrompus ? Quelle est l'attention que le pouvoir actuel accorde à ces choses-là ? Et pourtant, les congolais suivent bien les médias internationaux. On entend parler des biens mal acquis. On entend parler des scandales économiques et financiers, que ce soit en Suisse ou ailleurs. On entend parler des propriétés des richissimes congolais qui sont au Canada etc. Quelle est l'enquête qui se mène ?

Je ne terminerai pas mon propos sur cette question sans évoquer une déclaration qui m'a vraiment choqué. Celle de Loïk Le Floch Prigent, qui est un ami du Président Denis Sassou Nguesso. Il a accordé une interview sur Rfi, que tout le monde a suivi. Il a soutenu avec force que les pays comme le Nigeria, la Guinée Equatoriale, le Congo sont des pays corrompus (Ce que nous ne cessons de relever en insistant sur le fait que le Congo est l’un des pays les plus corrompus au monde). Et que, les premiers corrompus sont les présidents de la République de ces pays. Et moi je suis personnellement touché, de n'avoir enregistré aucune réaction du gouvernement ni aucune réaction du Parti au pouvoir.

Qu'est-ce qu'on dit ? Est-ce qu'on peut se développer, si on ne mène pas la lutte la corruption ? Tout en reconnaissant que la corruption, c'est le véritable cancer de l'économie. Pourquoi cette faiblesse ? Et vous savez bien que j’aime faire référence à une déclaration du Président Sassou lors de son investiture en 2009. Il avait indiqué que : " le Congo n'était pas hélas exempt de corruption, de détournements de fonds publics, de népotisme de concussion et autres. " Et il a bien ajouté : " là ce sont les dirigeants qui sont interpellés. " Depuis 2009 qu'il a déclaré ça, quel est le dirigeant qui a été interpellé ? Absolument personne.

On a parlé de rupture. Est-ce que les congolais sentent la rupture ? Oui il y a rupture. En effet par le passé, les retraités touchaient régulièrement leurs pensions, les étudiants touchaient régulièrement leurs bourses, le Chu bénéficiait des subventions. Et maintenant on se rend compte que, les retraités ne touchent pratiquement plus leurs pensions. Les étudiants n'ont plus leurs bourses. Au Chu, il n'y a plus de subventions.

Alors de tout ce qui précède, vous comprenez monsieur le journaliste que le problème du Congo est entier. Il faille impliquer l'intelligence de tous les congolais pour que, tous ensembles, nous sortions ce pays de la situation de crise dans laquelle, il se trouve maintenant

Cette interview a été publiée dans le journal « LE NOUVEAU REGARD » dans le N°148 du 28 juin 2017

Alain MABANCKOU : " C'est l'heure de la révolution dans le bassin du Congo"


 Mabankou et Hollande
         

         





















         

ALAIN MABANCKOU "JE LUTTE CONTRE LA SITUATION AU CONGO OU DENIS SASSOU-NGUESSO EST AU POUVOIR DEPUIS 32 ANS"